Toulouse. 150 exemplaires de cet avion hybride et électrique vendus sur le marché américain

AURA AERO, l'entreprise basée à Toulouse et qui développe un avion régional hybride électrique, a reçu de la compagnie américaine JSX une lettre d'intention pour 150 avions ERA.

L’avion n’est pas encore sorti des usines. Il faut dire que les usines ne sont pas encore sorties de terre… Mais déjà AURA AERO s’invite sur le marché américain avec son nouvel appareil, ERA, son avion régional électrique hybride.

Un petit appareil, capable de transporter 19 passagers ou 1,9 tonne de fret sur 1600 km et qui peut aussi être configuré pour l’aviation d’affaires. Le tout en réduisant de 80% les émissions de CO2, selon le constructeur. 

L’américain JSX signe une lettre d’intention pour 150 appareils

C’est le transporteur aérien américain JSX signe une lettre d’intention pour 150 avions ERA afin de développer son réseau de vols régionaux directs. L’accord concerne 50 avions plus 100 options. 

”Nous sommes très fiers d’avoir été choisis par JSX, l’un des opérateurs clés aux États-Unis, pour soutenir le développement de leur réseau régional. ERA, notre avion bas-carbone, fournit les performances requises par JSX pour apporter des liaisons aériennes à davantage de populations locales”, a expliqué Jérémy Caussade, président et co-fondateur d’AURA AERO, dans un communiqué. 

L’argument des coûts fait mouche

De son côté, JSX veut profiter de ces nouveaux appareils pour « développer l’accès à des vols fiables pour les petites communautés à travers les États-Unis », et proposer « des solutions qui réduiront les émissions de carbone et permettront d’offrir les tarifs les plus bas, ce qui est essentiel pour fournir un service aérien vital aux petits territoires à travers le pays”, comme l’a détaillé Alex Wilcox, CEO et co-fondateur de JSX.

Car c’est le point que met en avant AURA AERO, « qu’il s’agisse de désenclaver des îles et archipels ou relier en vol direct des destinations régionales, ERA est une solution économique pour ses utilisateurs, tant en termes d’énergie que de coûts d’opération ou de
maintenance ». 

Et l’argument semble porter, puisque déjà, la compagnie remplit petit à petit son carnet de commandes, avec déjà 500 appareils, pour une valeur de 8 milliards de dollars?! Et le tout alors que les usines ne sont pas encore sorties de terre…

Source : actu.fr

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