Les bandes de Bollinger

Comme prévu, nous continuons avec cette news le balayage des indicateurs de volatilité.
Cette semaine nous allons nous pencher sur les bases des bandes de Bollinger et voir leurs applications dans votre logiciel.
Les bandes de Bollinger appartiennent à la famille des enveloppes de moyennes mobiles. Comme leur nom l’indique elles sont le fruit des recherches de John Bollinger.

Qui est John Bollinger ?

John Bollinger (USA) créa un outil d'analyse technique au début des années 80 baptisé Bandes de Bollinger.
Elles répondent au besoin de disposer de bandes de trading extensibles en partant du constat que la volatilité est de nature dynamique et non statique.

Rappel :

Les bandes de Bollinger sont constituées de 3 courbes :

- une moyenne mobile sur n périodes appelée moyenne mobile de Bollinger (Les bandes de Bollinger utilisent le plus souvent une moyenne mobile sur 20 périodes).

- une courbe appelée bande supérieure de Bollinger qui est calculée à partir d'un écart correspondant à + 2 écarts types des cours avec la moyenne mobile à n périodes.

- une courbe appelée bande inférieure de Bollinger qui est calculée à partir d'un écart correspondant à - 2 écarts types des cours avec la moyenne mobile à n périodes.

Les plus importantes informations distillées par les bandes de Bollinger sont les suivantes :
Le resserrement qui est souvent annonciateur d'une inversion de tendance de l'action.
Après une baisse prolongée de l'action, tout resserrement des bandes de Bollinger indique l'arrivée prochaine d'un retournement à la hausse de l'action et inversement après une hausse prolongée de l'action ce resserrement des bandes de Bollinger indique l'arrivée prochaine d'un retournement à la baisse de l'action.

Lorsque le cours de l'action vient au contact d'une bande inférieure de Bollinger, cette action va alors normalement se diriger vers la bande opposée de Bollinger, c'est à dire vers la bande supérieure de Bollinger.
De même, lorsque le cours de l'action vient au contact d'une bande supérieure de Bollinger, cette action va alors normalement se diriger vers la bande opposée de Bollinger, c'est à dire vers la bande inférieure de Bollinger.

Toute constatation d'un contact de l'action sur une des deux bandes de Bollinger est donc utile pour confirmer la fin d'une vague d'Elliott.

La largeur de l’enveloppe des bandes n’est pas le seul élément à prendre en compte, l’allure de cette enveloppe est significative.
Si les bandes sont parallèles à la moyenne mobile on dit que le marché est en tendance.
Les bandes de Bollinger permettent de repérer dans quel cycle, quelle tendance se trouve la valeur ou marché étudié.

- le marché en tendance forte :
Si le cours sort d’une bande et que les conditions de retournement de tendance sont là il est fort probable qu’il reste dans la tendance amorcée. Le signal donné par une sortie de bande est d’autant plus significatif si le cours se trouvait auparavant dans des bandes étroites.

- le marché est sans tendance et volatil :
L’enveloppe apparaît comme une succession de renflements avec une moyenne mobile presque horizontale. On peut alors jouer les sorties d’enveloppes.

Pour les passionnés de maths :

Application dans votre logiciel :

Le premier écran à ouvrir est l’écran graphique nommé Bollinger.

Tout est déjà paramétré dans ce graphe, on adaptera simplement la période pour que celle-ci corresponde à notre timing.

On apprécie immédiatement la visibilité d’un tel tracé, son « oscillation « autour de sa MM, et surtout la volatilité.

On s’aperçoit qu’il y a une opportunité de trade toute simple avec soit des sorties de bandes soit des croisements de moyenne mobile.

Pour cela il y a évidemment notre Optirush qui nous propose 2 simulations utilisant les bandes de Bollinger.

Après lancement de notre simulateur nous cocherons pour cette analyse les 2 performers utilisant Bollinger soit :

- MMA + bandes de Bollinger
- Dépassement bandes de Bollinger

Pour un premier essai nous nous limiterons aux valeurs initiales mais comme toutes ressources et autres dans notre logiciel nous pourrons à volonté modifier ces performers en jouant sur toutes les valeurs modifiables (période MM, écart type etc.…) pour en apprécier les performances.

Pour de plus amples détails sur Optirush se reporter aux news du 10/09/2004 et 17/04/2004.

Une fois les calculs terminés nous pouvons afficher le rapport du performer en cliquant droit sur la courbe de cours :

Pour parfaire notre écran et valider notre résultat nous allons ajouter une zone graphique comportant l’equity curve qui nous renseignera sur l’évolution des gains pour cette méthode.

Pour terminer notre logiciel comporte également un tableau dynamique nommé Bandes de Bollinger qui est totalement modifiable et donc personnalisable. Nous intégrerons ultérieurement une partie de ces résultats dans notre tableau commencé la semaine passée.

Pour les possesseurs de la méthode PGCA des références sont également faites sur Bollinger.

Voilà pour aujourd’hui. A la semaine prochaine pour votre prochaine newsletter Waldata qui traitera plus en détail du CCI : autre indicateur de volatilité.
N’hésitez pas à nous faire part de vos attentes, remarques et suggestions.
Avez-vous trouvé cette lettre intéressante, vous a-t-elle été utile ?

L’équipe Waldata